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Dans le cadre de sa politique de soutien à l’amélioration des performances économiques, environnementales des systèmes d’exploitation, la Région Grand Est porte notamment un fort intérêt aux besoins des agriculteurs en matière d’outils et de solutions numériques. Cet enjeu vaste revêt une pertinence et une opportunité pour l’ensemble de la chaîne de l’alimentation : de la production à la commercialisation. C’est un fort enjeu pour gagner (ou re-gagner) en compétitivité et aussi pour tendre et parvenir à une performance environnementale dans les exploitations agricoles.

Par exemple, des solutions numériques peuvent permettre à l’agriculteur de réduire l’utilisation d’intrants chimiques à travers une détection et analyse de la croissance des plantes ou encore de la qualité du sol. Cela est bénéfique à la fois pour le producteur qui réduit ses charges et est en adéquation avec les attentes du consommateur. Autre exemple, en élevage, des solutions numériques existent pour suivre la santé des animaux (changements de comportements, hausse de température…) ce qui permet à l’éleveur de prévenir plutôt que de guérir et, contribue ainsi au bien-être animal.

Le numérique dans l’agriculture est au service de l’agriculteur et des choix qu’il fait. Les matériels connectés contribuent à réduire la pénibilité du travail de l’agriculteur, ils permettent de collecter des données qui peuvent être exploitées pour donner des informations aux consommateurs sur le parcours du produit. Le numérique dans l’agriculture, c’est aussi le développement de circuits-court et de connecter les consommateurs aux producteurs ou à des points de ventes à proximité de son domicile. La Région Grand Est a d’ailleurs lancé une application web Loc’Halles Grand Est dont l’objectif premier est de faciliter la mise en relation entre producteurs, acheteurs et transformateurs. En cela, cette solution numérique valorise les productions agricoles alimentaires régionales, et favorise le « manger local ».

Si la crise liée au COVID-19 a révélé des dépendances, ces dépendances sont intrinsèques à la chaîne d’alimentation. La crise a surtout révélé la grande capacité des systèmes locaux à s’organiser ensemble et à faire preuve de résilience en diversifiant leurs productions et les modes d’approvisionnement et de commercialisation. Les agriculteurs et les filières se sont adaptés au quotidien, pour répondre aux demandes massives en farine, œufs, pâtes, volailles, par exemple… Le local dans l’alimentation est un enjeu fort pour l’agriculture du Grand Est, qui est nécessairement complémentaire des échanges avec les autres régions françaises ainsi qu’avec d’autres pays, qu’ils soient transfrontaliers ou pas.

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